Coop donne le cap à horizon 2026

Le Développement Durable est inscrit comme axe stratégique dans les statuts et les lignes directrices du Groupe Coop depuis 1973. Sa nouvelle stratégie 2022-2026 s’intitule “Des paroles aux actes” et cela n’a rien d’une formule toute faite.

Pour l’élaborer, Coop a entrepris une démarche forte : recueillir et analyser les attentes de toutes ses parties prenantes. Cette écoute attentive a permis de définir des objectifs concrets pour l’ensemble du Groupe.

L’approche de Coop repose sur 3 piliers qui englobent les principaux objectifs de développement durable des Nations Unies, auxquels le groupe souhaite apporter sa contribution :
• 1er pilier : assortiments durables,
• 2ème pilier : protection du climat et de l’environnement,
• 3ème pilier : collaborateurs et engagement sociétal.
 

Six domaines d’actions prioritaires ont été définis et sont applicables à l’ensemble du Groupe :

• Assumer ses responsabilités tout au long des chaînes d’approvisionnement,
• Contribuer à la protection durable des ressources naturelles,
• Viser l’objectif zéro émission nette d’ici à 2050,
• Devenir une entreprise zéro déchet,
• Assumer ses responsabilités d’employeur équitable et de progrès,
• Prendre ses responsabilités envers la société en tant que société coopérative.
 

La RSE, un engagement de fond pour Transgourmet

Si elle est au cœur de la stratégie du Groupe depuis de nombreuses années, la RSE* est un engagement de fond qui ne date pas d’hier pour Transgourmet France. En 2008, l’entreprise est née en France en même temps que le Groupe structurait sa politique RSE. Depuis, cette dynamique n’a cessé de s’intensifier.

Transgourmet a hérité de l’esprit précurseur de Coop sur les questions liées au développement durable. Cela se traduit aujourd’hui en 22 objectifs à atteindre d’ici 2026 sur toutes les dimensions de la RSE. Ils constituent une feuille de route que Transgourmet France a déjà intégrée à sa stratégie.

En cohérence avec la politique de Coop, les actions de Transgourmet s’articulent autour de trois piliers qui permettent de couvrir tous les champs de la RSE : les produits et services, les process et outils, et les collaborateurs. Chez Transgourmet, nous avons fait le choix stratégique d’ajouter un quatrième pilier transverse qui pilote les trois premiers : gouvernance et société.

• Pilier 1 : produits et services
Contribuer à une alimentation durable, avec une offre de produits et services sûrs et responsables, adaptée aux attentes actuelles et futures du marché.

• Pilier 2 : process et outils
Maîtriser nos process et nos outils de travail et mettre en œuvre les meilleures pratiques.

• Pilier 3 : collaborateurs
Protéger nos collaborateurs et miser sur le développement de leurs compétences et leur employabilité. Prôner la diversité et l’égalité des chances.

• Socle : gouvernance et société
Ancrer notre politique responsable au sein de notre organisation, en lien avec nos parties prenantes, et agir positivement sur la société.

Trois questions à Anne Dolci, Directrice QHSE de Transgourmet France

"Notre volonté de transparence n'a jamais été aussi forte"

Quel bilan dressez-vous des actions de développement durable engagées depuis 5 ans ? Quelles sont les grandes avancées ?

Ces cinq dernières années nous ont permis de structurer et conforter notre démarche RSE. Nous avons davantage mis en avant nos actions, en conservant une exigence de transparence, en interne comme en externe. Cela veut dire que nous exprimons en toute sincérité où nous en sommes, ce qui avance le plus et le moins aussi. Cette culture de communication ouverte est aujourd'hui bien intégrée au sein de Transgourmet. Sur les chantiers où nous étions plus faibles, nous avons accéléré depuis 5 ans. Nous avons par exemple réussi à donner du souffle à notre offre produits en matière de critères responsables. Concernant nos impacts sur l'environnement, nous avons continué d'avancer. C'est LE sujet critique sur lequel de nouvelles pistes doivent être explorées. Il y a trois ans tout le monde disait pour le transport : “il faut avoir du gaz”. Aujourd'hui, dans ce contexte extrêmement mouvant, quels choix devons-nous faire pour limiter notre impact environnemental ? Ce chantier est majeur pour les années à venir. Par rapport à nos collaborateurs, nous avons également progressé sur les enjeux de bien-être au travail, de non-discrimination et de diversité. Ces cinq dernières années ont donc été riches en avancées et en frustration aussi parce que, dans une démarche RSE, il faut parfois accepter que les choses n’aillent pas aussi vite qu'on le voudrait !
 

Quelles sont les grandes ambitions portées par les nouvelles lignes directrices de Coop ? 

Elles s’inscrivent dans la continuité de nos ambitions actuelles. Les actions sont renforcées sur le pilier 1 avec une volonté de transparence plus forte en matière de produits, de traçabilité. Il y a aussi un sujet autour des matières premières critiques. Comment travailler sur un assortiment qui prend en compte les enjeux de biodiversité ? La pêche responsable est ainsi un axe majeur, avec des exigences qu'il faut croiser avec des contraintes de consommation et commerciales. Outre le pilier 1, l’ambition reste très élevée sur les enjeux carbones car Coop vise la neutralité d'ici 2050. Nous avons aussi pour objectif d'être une entreprise zéro déchet. C’est un engagement fort qui nous tient à cœur. Nous voulons également continuer à être responsable vis-à-vis de nos collaborateurs, à être un employeur équitable. Sur tous ces sujets, nous poursuivons notre chemin et nous accélérons partout où nous le pouvons.
 

De quels atouts Transgourmet dispose-t-il ?

Nos atouts ? Notre culture et la passion qui existe chez Transgourmet. Cette envie d’aller toujours de l'avant malgré les difficultés et les crises. Nous avons aussi une volonté forte de continuer à renforcer les liens avec nos producteurs. Nous ne serions pas là et nous n’aurions pas de client sans tous ces professionnels qui pêchent, font pousser ou nourrissent les animaux. Nous voulons faire partie de cette chaîne de valeur, au niveau local comme au niveau international. Un des points forts des nouvelles lignes directrices de Coop, c'est que tout ce que nous allons affirmer, tous les sujets sur lesquels nous allons nous engager, nous allons prouver, démontrer nos actions. Nous avons tous, clients et consommateurs compris, une maturité à acquérir sur notre capacité à assumer que nous ne sommes pas parfaits. C’est une thérapie de groupe !