“La fibre Transgourmet : travailler ensemble, responsables, au service d’un client satisfait.”
S’il incarne une évolution professionnelle admirable, c’est surtout son engagement que souligne Sylvain Pellerin. Le responsable logistique de Transgourmet Ouest à Carquefou est fier de participer à améliorer l’empreinte carbone de l’entreprise, comme la qualité de vie et des conditions de travail de ses collaborateurs. Toujours au service d’un client satisfait.
Quel est votre parcours au sein de l’entreprise ?
Je suis rentré dans le Groupe en juillet 2008 en tant que filmeur de palette. Après une mission d'une semaine à Sautron, on m’a proposé un poste dans les chambres froides, donc dans des conditions difficiles, ce que j’ai pris comme un défi. Je suis devenu préparateur de commandes au surgelé pendant six ans, au sein d’une belle équipe soudée, autonome et motivée qui fonctionnait très bien.
J’ai ensuite travaillé un an à la réception de marchandises, puis à la gestion de stock mais j’avais envie de nouveaux challenges. Voyant en moi du potentiel, le responsable entrepôt m’a confié le poste de responsable du service contrôle. J’ai beaucoup observé et appris avant de retravailler le poste. J’ai pu montrer la valeur ajoutée des personnes qui contrôlaient les commandes et perfectionner le process qui selon moi manquait de structure.
Après un an et demi, une place de responsable préparation s’est libérée. J’ai travaillé en binôme avec Magali Coicaud, responsable préparation chez nous depuis maintenant quatorze ans. Ensemble, nous avons redynamisé tous les process de fonctionnement ou de recrutement. Après mon congé paternité, je souhaitais évoluer vers le poste de responsable entrepôt. Mais avant d’encadrer tout un entrepôt et une centaine de collaborateurs, j’ai préféré passer référent. Accompagné de mon service RH, j’ai pu suivre des formations managers et Excel, et prendre le poste au bout d’un an.
J’étais allé prêter main-forte à Jacky Mercien chez Transgourmet Fruits & Légumes en Ile-de-France quand la direction de Transgourmet Ouest m’a proposé un poste de responsable transport. Je suis arrivé sur un service en difficulté, avec une nouvelle fois des défis à relever. Avec six plateformes (le seul établissement à en avoir autant), je gère tout l'Ouest : treize départements et à peu près 80-90 chauffeurs. Ça peut sembler bizarre, mais j'ai besoin d'avoir des problèmes pour avancer, il faut que je sois un peu noyé pour que ça m'alimente. J’aime trouver des solutions.
Quelle est la définition que vous donneriez de votre métier ?
Je suis gestionnaire du temps et facilitateur de tâche. Mon côté un peu militaire m’aide dans la partie organisationnelle mais je reste persuadé que l’humain et la communication priment dans le management d’une équipe. J’ai souhaité créer un open space au sein du transport pour que les équipes puissent communiquer plus facilement. Après avoir interrogé tout le monde, j’ai titularisé certains et demandé à Transgourmet des formations management pour d’autres. Je me déplace sur les différentes plateformes tous les deux mois. Il est important de créer du lien avec nos conducteurs et nos chargeurs qui sont un peu éloignés du site, pour leur montrer qu'on appartient tous à la même entreprise. Je veux connaître chacun de mes collaborateurs, c’est aussi pour cela que j’ai repris moi-même le recrutement de tous les chauffeurs.
Quelle est la part d'incidence de Transgourmet dans votre évolution professionnelle ?
Transgourmet favorise l'évolution en interne et donne sa chance à tous ses collaborateurs désireux d’aller de l’avant. On peut avoir des parcours un peu atypiques ou bizarres. Regardez-moi : on m’a formé, poussé et on m’aide encore. Transgourmet nous permet d'accéder à tout ça. L’entreprise nous motive et nous pousse à grandir. C'est une chance.
À chaque fois qu'un poste se libère, c'est une règle chez Transgourmet de faire une proposition en interne à quelqu’un qui a envie. On l’accompagnera dans son évolution. Une de mes anciennes contrôleuses de commandes gère aujourd’hui un parc de 96 véhicules ; deux anciens préparateurs sont responsables préparation maintenant, et un autre est devenu agent de maintenance. Transgourmet a financé toutes les habilitations électriques nécessaires et les CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité). C'est vraiment un plus. On peut valoriser le développement des compétences et l’évolution professionnelle : j’en suis l’exemple type.
C’est aussi ça pour vous “partager le meilleur” ?
Le meilleur, c’est que tout le monde trouve sa place, travaille ensemble avec la courtoisie indispensable, pour faire en sorte que notre client soit livré dans le temps voulu, avec la quantité et la qualité demandée. Nous fournissons du service, notre priorité est en effet de partager le meilleur avec nos clients, et jamais au détriment des équipes.
Je prends beaucoup de plaisir à arriver au travail le matin et fédérer autour de notre mission. J’aime échanger avec mes collaborateurs. J’ai besoin de les entendre et eux de se savoir écoutés. Demain si j'ai un problème, je sais sur qui m'appuyer. C’est ça la fibre Transgourmet : travailler ensemble, responsables, au service d’un client satisfait. Après, tout ne dépend pas que de nous. Parfois, il faut faire face à des impondérables, comme le blocage des stations-services pendant les crises sociales. C’est très compliqué à gérer. Nos poids-lourds prennent ça de plein fouet.
Le passage à l'électrique doit donc être encore plus séduisant pour vous !
C’est un chantier en cours oui, mais je peux déjà valoriser le caractère précurseur de Transgourmet avec le biocarburant Oléo100, l'huile de colza 100 % français. La diminution sur l'impact environnemental nous permet d'obtenir le Crit’Air 1. Sur les 35 poids lourds de Carquefou, une vingtaine roulent à l'Oleo 100. Nous avons également positionné le groupe frigorifique sous le châssis du camion ; c'est moins bruyant, plus efficace en termes de froid dans la caisse et moins polluant.
Vous êtes partie prenante de cette politique RSE ?
Totalement, cela représente 20 à 30% de mon temps de travail ! J’aimerais faire beaucoup plus mais je ne peux pas manquer à la mission qui m’incombe. Je suis fier du taux de revalorisation des déchets qui est excellent. Nous trions tout ce qui peut l’être et réduisons les usages de papier, carton, plastique et d’électricité. Sous l’impulsion de notre actionnaire Coop, les actions sont nombreuses et Transgourmet me donne les moyens de changer les choses. C’est de la conduite du changement et un encouragement à être tous acteurs. Ici encore, j’aime trouver des solutions aux problèmes. Et ce n’est pas forcément contraignant. Prenez l’entretien paysager du site : nous avons remplacé la tondeuse par des moutons et c’est une réussite. C’est bon pour la planète et ça nous rassemble tous autour de l’écoresponsabilité. Pour y arriver, il faut faire adhérer les équipes à la démarche avec beaucoup de pédagogie. Je ne crois pas aux process hyper descendants. Je préfère privilégier la réflexion collective et la mobilisation de chacun : collaborateurs, fournisseurs et clients.
