Pouvez-vous nous parler de votre parcours chez Transgourmet ?

J’ai rejoint Transgourmet il y a 5 ans. Je suivais alors une licence en nutrition en alternance. À l’issue de cette formation d’une année, Transgourmet m’a fait une proposition d’embauche que j’ai acceptée. Depuis, je travaille au sein du service e-Quilibre dédié à la restauration collective. Nous accompagnons les cantines scolaires, les maisons de retraite, les établissements médico-sociaux et les restaurants d’entreprise.
 

Quelles sont vos principales missions ?

Le cœur de ma mission, c’est d’être garante de l’équilibre alimentaire. Chaque jour, à travers notre solution e-Quilibre, nous proposons à nos clients des menus équilibrés adaptés à leurs besoins et à ceux de leurs convives. Pour élargir notre base de données et apporter de la variété à nos menus, j’élabore régulièrement de nouvelles fiches recettes, notamment des alternatives végétariennes.

L’autre versant de ma mission concerne la communication, la prévention autour de l’alimentation et de la réglementation en collectivité. Il y a de plus en plus d’informations à transmettre à nos commerciaux comme à nos clients.

Pour finir, j’interviens aussi lors des commissions de menus organisées par certains clients. Ces réunions sont importantes car elles permettent d’évoquer l’alimentation au sein d’un établissement avec tous les acteurs impliqués sur le sujet. L’objectif consiste à échanger tous ensemble sur la meilleure façon d’améliorer la qualité des repas proposés.
 

Depuis le nouveau cadre apporté par la loi EGalim, comment aidez-vous nos clients au quotidien ?

La loi EGalim est venue bouleverser les habitudes de nos clients. Elle leur demande énormément de travail en amont, notamment sur l’élaboration de leurs menus et l’adaptation de leur budget. Un grand nombre d’entre eux étaient perdus au début. Nous avons donc engagé un travail de synthèse, de clarification de cette loi en réalisant notamment des supports de communication. Puis, nous avons travaillé sur des menus qui respectent les contraintes de la loi EGalim avec l’intégration du végétarien en restauration scolaire et des 50 % de produits durables et de qualité pour toutes les collectivités. À travers la solution e-Quilibre, nous mettons à leur disposition des trames de menus qui prennent déjà en compte toutes ces obligations. Nos clients gagnent ainsi un temps considérable sur l’élaboration de leurs menus, leurs commandes, etc. Outre cet accompagnement, nous avons aussi conçu un outil statistique permettant d’extraire les informations sur la qualité des produits qu’ils ont commandés. C’est une aide précieuse pour nos clients qui doivent régulièrement rendre des comptes sur leurs achats.
 

Vous évoquiez tout à l’heure le travail de pédagogie auprès des commerciaux de Transgourmet concernant EGalim. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous sommes là pour les aider à mieux comprendre les enjeux. Nous créons donc pour eux des communications dédiées, des présentations qui synthétisent cette loi, des supports qui leur permettent de relayer l’information auprès de leurs clients. À chaque évolution, nous communiquons auprès des commerciaux car nous savons qu’il est difficile de suivre tous ces changements réguliers. Un catalogue EGalim a également été conçu. J’ai participé à sa création aux côtés de différentes équipes de Transgourmet. Croiser les expertises était vertueux pour rassembler, structurer et rendre accessibles toutes les informations.
 

En tant que spécialiste de la nutrition, quel regard portez-vous sur la loi EGalim ?

Intégrer le végétarien ou des produits durables et de qualité au sein des menus, je trouve cela plutôt bénéfique mais le changement imposé par la loi était peut-être un peu brutal. Sur le principe, nous sommes tous d’accord qu’il est important de faire évoluer notre façon de consommer mais les collectivités ont eu peu de temps pour s’adapter. C’est pourquoi nous nous engageons à accompagner nos clients afin d’alléger leurs contraintes. EGalim va forcément changer notre façon de consommer. Les enfants parleront à leurs parents du menu végétarien qu’ils auront découvert en déjeunant à la cantine. Les habitudes des familles pourront peut-être évoluer grâce à cela. En matière de qualité des produits, que ce soit à l’école ou dans les restaurants d’entreprise, faire de nouvelles expériences gustatives encouragera peut-être aussi les personnes à consommer différemment une fois rentrées chez elles.
 

L’accompagnement et le service sont essentiels pour Transgourmet. Selon vous, quels sont les enjeux de demain sur ce point ?

Transgourmet doit plus que jamais continuer à développer cette valeur ajoutée. Être un véritable partenaire, au-delà d’être un fournisseur. Être présent au quotidien pour accompagner nos clients avec de l’information et des outils pour mieux appréhender la réglementation et l’équilibre alimentaire. Avec les commerciaux et nos promoteurs e-Quilibre, nous formons une équipe unie autour d’un objectif commun : donner des clés de compréhension à nos clients pour les aider à mettre en œuvre des mesures adaptées.
 

Plus personnellement, d’où vous vient votre sensibilité au « bien manger » et au développement durable ?

Le choix de ma formation n’est pas un hasard ! J’ai toujours été concernée par le sujet de l’alimentation et, par extension, du développement durable. Aujourd’hui, il est important de se rendre compte que mieux manger, c’est non seulement équilibrer ses repas mais aussi préférer des produits de qualité. Bien manger, c’est faire attention à soi bien sûr mais pas uniquement. Le choix des produits a une incidence sur notre planète, nos producteurs, notre bien vivre. Au quotidien, nous sommes là aussi pour contribuer à cette prise de conscience.